Cathédrale Saint-Etienne
L'intérieur
|
En entrant dans la cathédrale, on remarque immédiatement
que la nef et le chœur ne sont pas construits sur le même
axe, puisque ce dernier fut construit sans tenir compte de la nef
qui devait être détruite
(photo 1).
Celle-ci comprend trois travées
de largeurs inégales. Les voûtes bombées s'appuient
sur des ogives
massives. Au dessus de l’entrée la rosace (6.70m de
diamètre) est composée de morceaux de verre des XVe
et XVIe. A droite et à gauche les chapelles, bâties
aux XVe et XVIe siècles, abritent des fonts
baptismaux et différentes sculptures et peintures.
Bien que se trouvant dans la partie la plus ancienne, les verrières
latérales qui éclairent la nef ont été
réalisées dans les années 1950. Au fond, dans
la plus petite travée, à 3 mètres environ du
pilier, sous une dalle de marbre blanc, repose la dépouille
mortelle de Paul Riquet, constructeur du canal des deux mers.
En avançant et après avoir laissé à
sa droite l’énorme pilier central
(photo 2)
puis admiré, dans le faux transept,
l'orgue érigé en 1613 et accroché à
17m de hauteur
(photo 3 & 4),
le visiteur passe maintenant dans le chœur.
Il comprend cinq travées, une abside à cinq pans et
un déambulatoire sur lequel s'ouvrent 14 chapelles rayonnantes
de forme pentagonale. Celles-ci (tout comme le déambulatoire)
furent voûtées au XIVe siècle et le cœur
ne le fut qu’en 1609 après un incendie qui avait détruit
la charpente de bois.
|
|
 |
En avançant un peu, on peut admirer la double rangée
de 114 stalles,
de style Louis XIII (photo
4 & 5).
La grande, au fond à droite, est particulièrement
remarquable. Elle présente un triple siège pour le
prévôt et le président du parlement encadrant
le siège épiscopal, tout en bois de noyer finement
travaillé, dominé par une petite vierge.
Le grand retable
a trois niveaux, de composition baroque en pierre de taille, a été
réalisé par Drouet et Mercier et représente
la lapidation de Saint Etienne (premier martyr de l’histoire
chrétienne).
De chaque côté du chœur, les grilles en fer forgé
du XVIIIe sont identiques à celles des balcons
du Capitole de Toulouse (photo
6).
A l’origine les portes étaient dorées.
On peut déambuler dans le chœur par des couloirs latéraux
(photo
2 & 5) longeant
les chapelles et admirer les vitraux médiévaux (dont
le vitrail royal avec les portraits de Charles VII et du futur Louis
XI dans la 5° chapelle) ou les clés de voûte.
Signalons la 3° chapelle avec la grande statue du cardinal Desprez
mort au XIXe siècle, ou encore la 12° , avec
le monument funéraire du Marquis de Puyvert et ses vitraux
du XVe réalisés au jaune d’argent.
|
|
|
 |